Rénovation de la tour Montparnasse : nouvelle AOM gagne le concours

Sébastien Chabas, le 19/09/2017 à 19:01

CONCOURS. A l’issue d’un conseil syndical tenu ce mardi 19 septembre, les élus et représentants des copropriétaires de la tour Montparnasse, ont désigné l’équipe française nouvelle AOM, comme lauréate du concours international d’architecture. Elle réunit les agences Chartier-Dalix, Franklin Azzi et Hardel et Le Bihan.

C’est finalement l‘équipe française, nouvelle AOM, qui a été désignée ce mardi 19 septembre 2017 en finale du concours d’architecture pour changer l’image de la plus haute tour de bureaux de Paris. Ce trio d’agences d’architecture françaises, baptisé nouvelle AOM réunit donc les agences Chartier-Dalix, Franklin Azzi et Hardel et Le Bihan. La tour Montparnasseabandonnera ainsi sa livrée sombre pour une nouvelle façade translucide, d’ici à 2023.

L’objectif est désormais de démarrer les travaux fin 2019

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Les associés de la Nouvelle AOM dans le bureau loué au 44e étage de la Tour Montparnasse pour concevoir le projet. De gauche à droite Pascale Dalix, Franklin Azzi, Mathurin Hardel, Cyrille Le Bihan et Frédéric Chartier.© nouvelle AOM / Alexandre Tabaste

Rappelons qu’à l’issue d’un conseil syndical, les élus, représentants des copropriétaires de la tour Montparnasse, avaient retenu le 14 octobre 2016, sept candidatures : trois agences françaises Architecture-Studio ; Dominique Perrault Architecture (DPA) ; nAOM (Franklin Azzi Architecture/Chartier-Dalix/Hardel‐Le Bihan architectes ; une chinoise MAD Architects en partenariat avec GDLA (France) ; une néerlandaise (OMA), PLP Architecture (avec l’agence française Explorations Architecture) pour le Royaume-Uni et enfin Studio Gang représentant les Etats-Unis et associé avec l’équipe lyonnaise Chabanne et Partenaires. L’objectif est désormais de démarrer les travaux fin 2019. Les travaux, qui nécessiteront de vider la tour de bureaux de ses occupants, doivent durer environ 40 mois, afin de s’achever “à temps pour les Jeux olympiques de 2024”, a affirmé ce mardi, Gilles Vuillemard, président de l’Ensemble immobilier Tour Maine Montparnasse (EITMM), maître d’ouvrage de l’opération.

Un premier parc éolien multi-mégawatt à la Guadeloupe

RENOUVELABLES. La transition énergétique est lancée à Basse-Terre en Guadeloupe : un premier parc éolien de forte puissance (16 MW) va voir le jour sur la commune de Sainte-Rose. Le projet, porté par l’opérateur Valorem, le contractant Valrea et l’industriel Siemens Gamesa, disposera d’un système de stockage d’énergie piloté.

Un premier parc éolien multi-mégawatt verra le jour dans les Antilles françaises, à la Guadeloupe. Implanté sur la commune de Sainte-Rose, il comptera huit éoliennes Siemens Gamesa Renewable Energy de 2 MW de puissance unitaire. Lors de sa mise en service, à la fin de 2018, le parc viendra accroître de 10 % les capacités de production électrique d’origine renouvelable de l’île, afin de diminuer un peu plus sa dépendance vis-à-vis du pétrole.

Le chantier a démarré, avec la réalisation des chemins d’accès et plateformes de montage par Valrea, le contractant général, qui vient d’attaquer l’étape des fondations. L’entreprise gèrera également le transport des éoliennes, leur installation et la remise en état du site. Diverses sociétés locales sont sollicitées pour la réalisation de travaux de terrassement et de génie civil (groupement Eiffage/DCT, Sotradom, Balineau). Le parc éolien disposera de plusieurs innovations technologiques, notamment un système de prévision de la production et de gestion d’énergie (EMS), couplé à un système de stockage.

Valorem et sa filiale régionale Valorem Caraïbes, précise que les turbines de modèle G90 sont conçues pour exploiter des vents forts et turbulents et qu’elles sont équipées d’un dispositif anticyclonique. Ce dernier assure la continuité de l’orientation des nacelles, même en cas de déconnexion au réseau. Déjà déployé sur des machines à la Jamaïque et à l’île Maurice, ce système réduit les charges mécaniques sur les engins lors d’événements cycloniques. Jusqu’à présent, les modèles d’éoliennes déployées aux Antilles étaient du type Vergnet, de moindre puissance et qu’il était possible de replier au sol grâce à un pivot situé à la base de leur pylône.

D’autres initiatives visent à rendre une certaine autonomie énergétique aux îles antillaises, qu’il s’agisse du stockage d’énergie solaire photovoltaïque ou d’amélioration des capacités de production électrique de la centrale géothermique de haute énergie à Bouillante.

Eric Lombard confirmé à la tête de la Caisse des dépôts

Les commissions des Finances de l’Assemblée et du Sénat ont donné le 28 novembre 2017 un avis favorable à la proposition d’Emmanuel Macron de nommer Éric Lombard au poste de directeur général de la Caisse des dépôts (CDC). Cet avis a été adopté par 19 voix pour, 5 contre et deux blancs à l’Assemblée et par 20 voix pour, 1 contre et 4 blancs au Sénat. Eric Lombard, âgé de 59 ans, qui a exercé des responsabilités dans la banque (BNP Paribas) et l’assurance (Generali France), succède ainsi à Pierre-René Lemas.

“Premier investisseur institutionnel de France”

La Caisse est le “premier investisseur institutionnel de France” et “devra plus activement jouer son rôle d’actionnaire”, a estimé Eric Lombard lors de son audition devant la Commission des finances du Sénat. “Je conduirai une revue de ses participations afin de parvenir à des décisions en fonction des résultats de cette revue”,a-t-il ajouté. Parmi les dossiers à son programme, l’ouverture du capital de la Compagnie des Alpes, filiale de la CDC, à de nouveaux partenaires, dont le chinois Fosun, par ailleurs propriétaire en France du Club Med. D’autres pistes prévues sont la cession des parts de la Caisse dans la foncière Icade ou le transporteur Transdev.

“La CDC sera un acteur engagé du plan logement”

Sur son rôle dans le logement, la CDC “sera un acteur engagé du plan logement” et “doit jouer un rôle actif dans la consolidation du secteur du logement social”. Pour rappel, la CDC veille sur l’épargne réglementée des Français et avec une partie de ces fonds, elle finance la construction de logements sociaux.

JO Paris 2024 : une dotation de 58 millions d’euros pour les études préalables

Les députés ont voté jeudi la création d’un nouveau programme budgétaire en vue des Jeux Olympiques de 2024, qui sera doté en 2018 de 58 millions d’euros pour réaliser des études préalables aux futurs chantiers d’infrastructure.

Les députés ont adopté, le 2 novembre 2017, un amendement défendu par la ministre des Sports Laura Flessel, lors de l’examen du budget Sport pour 2018. Cet amendement crée un programme budgétaire “Jeux olympiques et paralympiques 2024”, qui sera doté l’an prochain de 58 millions d’euros. Cette nouvelle ligne budgétaire est destinée à “porter les financements en provenance de l’État en vue de la préparation de la compétition, d’un montant d’un milliard d’euros sur la période”. “Cela permettra de suivre chaque année les dépenses de l’Etat pour les jeux Olympiques”, a souligné la rapporteure Perrine Goulet (LREM).

58 millions d’euros en autorisations d’engagement et 48 millions d’euros en crédits de paiement

En détails ce programme représente 58 millions d’euros en autorisations d’engagement et 48 millions d’euros en crédits de paiement dans l’optique de réaliser “des études préalables aux futurs chantiers d’infrastructures de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).” Le dossier de candidature prévoit, en effet, la construction d’une piscine olympique à Seine-Saint-Denis, les villages des athlètes et des médias sur le site Pleyel aux bords de Seine et une salle de 8.000 places destinée aux épreuves de basket-ball et de lutte.

En dépit des réticences de la ministre des Sports, Laura Flessel, les députés ont également demandé à l’unanimité au Gouvernement de produire chaque année, en annexe du budget, un rapport sur les dépenses publiques engagées pour les JO. “Le coût de l’organisation des JO a souvent été sous-estimé, comme le montrent les exemples de Pékin, Londres ou Rio. Même si les risques d’un dépassement sont limités en raison des caractéristiques du projet de Paris 2024, il paraît indispensable que les parlementaires disposent chaque année d’une vision précise de l’ensemble des dépenses publiques engagées”, souligne dans cet amendement Perrine Goulet au nom de la commission des Finances.

Précisons que le budget d’investissement pour les JO 2024 est estimé à 3,3 milliards d’euros, alimenté pour moitié par de l’argent public (1 milliard d’euros de l’Etat et 500 millions des collectivités territoriales).

Le financement des grands équipements ne proviendra plus du budget du CNDS

A noter que le budget du Centre national pour le développement du sport (CNDS) équivalent à 133 millions d’euros voit ses recettes fiscales affectées divisées par deux. Cette baisse est censée être compensée par la réorientation des missions du Centre, qui se concentrera sur les missions de proximité et cessera de financer les grands équipements, précise le Gouvernement. Toutefois, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin s’est engagé à abonder les crédits du CNDS “de 20 à 30 millions d’euros” à l’occasion du Projet de loi de finance rectificative de la fin de l’année.

Trinity, une tour hors-sol à La Défense

DEFI TECHNIQUE. C’est sur un foncier du quartier de La Défense, créé ex-nihilo au-dessus de l’avenue de la Division Leclerc à Courbevoie (Hauts-de-Seine), que sera érigé le bâtiment Trinity de 140 mètres. La livraison de ce projet complexe piloté par l’agence d’architecture Crochon-Brullmann Associés et Vinci Construction est prévue pour le premier trimestre 2019.

Les tours de bureaux font leur retour dans le quartier de La Défense (Hauts-de-Seine). Alors que les chantiers des tours AltoLandscape (Pascal), et Saint-Gobain, se poursuivent, (en attendant la tour Link), un nouvel immeuble de grande hauteur (IGH) baptisé Trinity est sur le point de montrer le bout de son nez.

Relier deux quartiers de la Défense jusqu’alors déconnectés (CNIT et Coupole-Régnault)

Avec ses 33 étages et ses 140 mètres de haut, ce projet dessiné par l’agence d’architecture Crochon-Brullmann Associés et soutenu par le promoteur Unibail-Rodamco sera l’un des projets les plus importants de ces trois prochaines années pour le quartier de La Défense, ont souligné les acteurs du projet, ce 2 novembre 2017. L’objectif de la maîtrise d’œuvre reconnue pour avoir restructuré le CNIT, voisin de Trinity sera clair : relier deux quartiers de la Défense jusqu’alors déconnectés (CNIT et Coupole-Régnault), ainsi que deux villes : Puteaux et Courbevoie.

Hermitage, Alto, Trinity, visite des futurs symboles de La Défense

Situé en contrebas de la place des Saisons, à deux pas de la Tour First, le chantier Tour Alto comportera trois volets, nous signale Hugues Parant, directeur général de l’Epadesa : “Une nouvelle tour sera érigée en lieu et place de l’actuel bâtiment Les Saisons, répondant à toutes les normes internationales en matière de développement durable (HQE Exceptionnel et BREEAM Excellent); il s’agira d’un nouvel immeuble qui sera un modèle d’excellence environnementale; et enfin un projet créateur de liens, qui va permettre, via de nouveaux espaces publics, d’améliorer la circulation, et notamment la circulation piétonne, entre La Défense et la ville voisine de Courbevoie.”

Faciliter les liaisons entre le site historique de La Défense et la ville voisine de Courbevoie

C’est pourquoi, l’Epdaesa, fidèle à la stratégie menée depuis 2010, réalisera, dans le prolongement de la future tour, des espaces publics destinés à faciliter les liaisons entre le site historique de La Défense et la ville voisine de Courbevoie, nous précise-t-elle. Un parvis, un escalier et des ascenseurs permettront de relier le Parc Diderot à pied depuis la place des Saisons, offrant un espace de détente facilement accessible.

Fiche technique Alto
Investisseur : LaSalle Investment Management
Architectes : InterFaces Architecture / SRA Architectes
Surface : 51 000 m2
Hauteur : 150 m
Démarrage des travaux : 2016
Livraison prévisionnelle tour et espaces publics : 2020

Les manifestants guyanais ont finalement obtenu gain de cause

Un contrat a été signé, le 21 avril 2017, portant sur un montant de 3 milliards d'euros. Ce montant doit notamment permettre la construction de nombreux établissements scolaires. Précisions.

L’accord de Guyane a été signé le 21 avril 2017 par le Collectif “Pou Lagwiyann Dékolé”, les socioprofessionnels, les élus et l’Etat. Cet accord englobe dans un premier temps le plan d’urgence immédiat d’1,1 milliard d’euros pour assurer “des progrès essentiels en matière d’éducation, de santé ou de sécurité“. Il confirme ainsi le plan d’urgence acté en Conseil des ministres le 5 avril, dont 50 millions d’euros par an pour soutenir les constructions scolaires.

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Testimonio II

Cette vaste opération doit prendre place sur l’un des derniers grands terrains constructibles de la Principauté de Monaco, entre le boulevard d’Italie et l’avenue Princesse Grace.

Elle regroupera :

  • une tour de 26 étages abritant 156 logements domaniaux ;
  • un programme privé avec appartements à la vente ;
  • l’école internationale (The International School of Monaco) et ses 700 élèves (5 500 m²) ;
  • une crèche de 50 berceaux (environ 800 m²) ;
  • un parking de 1 123 places dont environ 2/3 dédiés à un parking-relais.

Compte tenu de la très forte déclivité du terrain et de la présence du boulevard du Larvotto qui traverse les parcelles d’assise à mi-pente, le programme se décomposera en trois volumes principaux. La tour sera ainsi implantée en partie haute, le long du boulevard d’Italie ; la résidence privée (R+5) viendra prolonger le socle de la tour et surplombera littéralement le boulevard du Larvotto ; enfin, l’école internationale (4 niveaux) se situera au point bas, le long de l’avenue Princesse Grace.

À noter que le square d’environ 1 000 m² actuellement implanté sur le terrain sera préservé, mais qu’il pourrait servir dans le futur de réserve foncière pour vraisemblablement y édifier une école.

Ce projet d’envergure est mené par les promoteurs Marzocco et Vinci Immobilier, associés à l’agence Arquitectonica et à l’architecte monégasque Alexandre Giraldi.

Le nouveau siège du groupe Le Monde

Le projet futuriste de l’agence d’architecture norvégienne Snohetta a été choisi pour la réalisation du siège du Groupe Le Monde à proximité de la gare d’Austerlitz.

La holding Le Monde libre, actionnaire majoritaire du groupe Le Monde (les différents titres du Monde, Courrier International, La Vie, Télérama, l’Obs, Rue89) a dévoilé le projet de l’agence d’architecture retenue pour la construction de son nouveau siège : il s’agit de l’agence norvégienne Snohetta.
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La plus haute tour en Afrique

La réalisation de ce projet nécessitera un budget de 3 milliards de DH.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI lance à Salé les travaux de construction d’une tour de 45 étages dans la vallée de Bouregreg

La plus haute en Afrique, cette tour de 250 m de hauteur, symbole d’émergence et de rayonnement, intègrera dans sa conception des technologies de nouvelle génération
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi sur la rive droite de Bouregreg (préfecture de Salé), au lancement des travaux de construction d’une tour de 45 étages, un projet phare qui complète et enrichit le nouveau plan d’aménagement de la vallée de Bouregreg. La plus haute en Afrique, cette tour de 250 m de hauteur, symbole d’émergence et de rayonnement, intègrera dans sa conception des technologies de nouvelle génération permettant une meilleure efficacité énergétique, dans la droite ligne des engagements du Maroc en faveur du développement durable. En effet, un tiers de la surface totale de la façade sera couvert de panneaux photovoltaïques devant satisfaire les besoins de la tour en électricité.
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